Gestion de trésorerie & performance financière pour PME

La trésorerie, c’est l’oxygène de votre entreprise. Vous pouvez avoir les meilleurs produits du monde, l’équipe la plus motivée, les clients les plus fidèles, si l’oxygène vient à manquer, tout s’arrête.
Mon rôle ? Vous aider à mieux respirer.

Je rencontre régulièrement des dirigeants qui vivent ce paradoxe frustrant : leur entreprise affiche de beaux résultats sur le papier, mais ils passent leurs nuits à se demander comment ils vont payer les salaires du mois prochain. Si c’est votre cas, rassurez-vous : vous n’êtes pas seul, et surtout, ce n’est pas une fatalité. Être rentable et avoir de la trésorerie, c’est un art qui s’apprend, une discipline qui se travaille. Et contrairement à ce qu’on pourrait croire, les solutions ne sont pas toujours là où on les attend.
Parfois, il suffit d’ajuster quelques curseurs pour retrouver de la sérénité financière.
En tant que conseiller financier pour PME, je ne vous parle pas le langage du banquier ou de l’expert-comptable traditionnel. Je vous parle le vôtre : celui du dirigeant qui doit prendre des décisions concrètes, tous les jours, pour faire avancer son entreprise.
Comment améliorer la trésorerie de votre TPE/PME ?
Mes 3 leviers d’action :
Quand on parle d’améliorer la trésorerie, beaucoup pensent immédiatement « réduire les coûts ». C’est une solution, mais ce n’est pas la seule, et souvent pas la plus efficace. La vraie magie opère sur trois leviers principaux.
Vos clients vous doivent de l’argent ? C’est normal, mais la question c’est : combien de temps mettent-ils à vous payer ? Chaque jour gagné sur vos délais de paiement, c’est du cash qui rentre plus vite dans vos caisses. Facturer le jour de la livraison plutôt qu’en fin de mois, mettre en place des relances systématiques, proposer un escompte pour paiement rapide… Ces petits ajustements peuvent libérer des milliers d’euros de trésorerie.
À l’inverse, avec vos fournisseurs, l’objectif c’est de négocier des délais de paiement plus longs. Passer de 30 à 45 jours de paiement fournisseur, c’est mécaniquement 15 jours de trésorerie supplémentaire. Et contrairement aux idées reçues, beaucoup de fournisseurs acceptent ces négociations si elles sont bien menées.
Vos stocks, c’est du cash immobilisé. Trop de stock, c’est de l’argent qui dort. Pas assez, c’est le risque de rupture et de perdre des ventes. L’optimisation des coûts passe souvent par un pilotage plus fin de vos niveaux de stock, en fonction de votre saisonnalité et de votre rotation
Ces trois leviers travaillent ensemble. Quand vous les actionnez simultanément, l’effet sur votre trésorerie peut être spectaculaire. J’ai vu des entreprises gagner l’équivalent de 2 à 3 mois de chiffre d’affaires en trésorerie, juste en optimisant ces cycles.

Le BFR (Besoin en Fonds de Roulement) : décryptage d’un indicateur vital
Le BFR, c’est probablement l’indicateur financier le plus important pour un dirigeant, et pourtant le moins connu. Alors, concrètement, qu’est-ce que c’est ?
Imaginez : c’est l’argent que vous devez avancer avant d’être payé. Plus il est élevé, plus vous faites crédit à l’univers ! Vous payez vos fournisseurs, vous payez vos salariés, vous constituez des stocks, et pendant ce temps, vos clients prennent leur temps pour vous régler. Cette différence, c’est votre BFR.
Le calcul est simple : BFR = Stocks + Créances clients - Dettes fournisseurs. Mais derrière cette formule se cache la clé de votre performance financière d’entreprise. Un BFR qui augmente plus vite que votre chiffre d’affaires, et c’est la garantie de tensions de trésorerie.
La bonne nouvelle, c’est qu’agir sur le BFR permet d’améliorer la trésorerie mécaniquement. Réduire vos stocks de 20%, accélérer l’encaissement de vos factures de 10 jours, négocier 15 jours supplémentaires avec vos fournisseurs… Chaque action sur ces composantes libère immédiatement du cash.
C’est mathématique : une baisse de 50 000 € de BFR, c’est 50 000 € qui remontent directement dans votre trésorerie. Pas besoin d’attendre la fin de l’année ou les résultats du bilan. L’effet est immédiat.
Mettre en place vos outils de pilotage : plan de trésorerie et tableau de bord
« Comment faire un plan de trésorerie ? » C’est une question que me posent régulièrement les dirigeants. Et ma réponse est toujours la même : c’est votre GPS financier pour anticiper les virages serrés.
Un plan de trésorerie prévisionnel, ça se construit sur 12 mois glissants, avec une mise à jour mensuelle. L’idée n’est pas de prévoir au centime près (c’est impossible), mais d’identifier les périodes où vous risquez d’être serré, et celles où vous aurez des excédents. Avec cette visibilité, vous pouvez anticiper : négocier une autorisation de découvert avant d’en avoir besoin, ou au contraire placer vos excédents de trésorerie.
Le tableau de bord financier dirigeant, c’est votre cockpit. Pas besoin d’une usine à gaz avec 50 indicateurs. Quelques ratios clés qui parlent, que vous pouvez suivre mensuellement :
• Votre délai clients moyen
• Votre délai fournisseurs moyen
• Votre rotation de stocks
• Votre niveau de trésorerie nette
• L’évolution de votre BFR
Ces cinq indicateurs vous donnent une vision claire de votre situation financière. Quand l’un d’eux dérive, vous le voyez immédiatement et vous pouvez réagir avant que la situation ne se dégrade.
L’objectif, c’est que vous ayez en permanence une vision claire de votre trésorerie à 3-6 mois. Fini le pilotage par les relevés bancaires du matin. Vous anticipez, vous maîtrisez, vous dormez mieux.

Votre conseiller de proximité à Voisin-le-Bretonneux
En tant que conseiller financier pour PME dans les Yvelines (78), j’accompagne les dirigeants qui veulent reprendre le contrôle de leur performance financière. Cette proximité géographique n’est pas anecdotique : elle me permet de vous proposer un suivi régulier, adapté à votre rythme et à vos contraintes.
Que ce soit dans mes locaux de Voisin-le-Bretonneux ou en ligne, nous mettons en place un accompagnement sur mesure. Généralement, mes clients optent pour un suivi mensuel ou trimestriel : on fait le point sur les indicateurs, on analyse les écarts par rapport aux prévisions, on ajuste la stratégie si nécessaire.
Cette régularité fait toute la différence. La gestion de trésorerie, ce n’est pas un projet ponctuel qu’on traite une fois par an. C’est un pilotage continu, qui s’affine avec le temps et l’expérience. À Saint-Quentin-en-Yvelines comme dans l’ensemble du département, je connais les spécificités du tissu économique local, les habitudes de paiement sectorielles, les contraintes saisonnières.
Mon approche, c’est d’être votre « CFO externe » : celui qui vous donne les clés pour piloter votre trésorerie en autonomie, tout en restant disponible pour les arbitrages délicats et les situations exceptionnelles.
FAQ : vos questions sur la trésorerie et la rentabilité
C'est LE paradoxe classique ! Votre compte de résultat peut afficher du bénéfice pendant que votre compte en banque est dans le rouge. La raison : le décalage temporel. Vous comptabilisez votre chiffre d'affaires dès la facturation, mais vous n'encaissez qu'au paiement. Pendant ce temps, vos charges (salaires, loyers, fournisseurs) sortent régulièrement. La solution : travailler sur votre BFR et vos cycles de paiement.
Trois axes prioritaires : optimiser vos prix (souvent sous-évalués), identifier vos clients et produits les plus rentables pour concentrer vos efforts commerciaux dessus, et chasser les coûts cachés. Parfois, arrêter une activité déficitaire fait plus pour votre rentabilité que développer une nouvelle ligne de produits. L'amélioration de la rentabilité d'une TPE passe souvent par la simplification et la focalisation.
Le délai de paiement clients (combien de temps mettent vos clients à vous payer), votre marge brute (ce qui vous reste après avoir payé vos achats de marchandises), et votre trésorerie nette (votre cash disponible moins vos dettes bancaires courtes). Ces trois indicateurs vous donnent une photo claire de votre santé financière et vous permettent de réagir rapidement en cas de dérive.
Absolument. Préparer un dossier bancaire, c'est un art. Je vous aide à présenter votre situation sous le meilleur angle, à justifier vos besoins de financement avec des arguments solides, et parfois je vous accompagne physiquement dans vos rendez-vous bancaires. Un dossier bien préparé, c'est souvent la différence entre un "oui" et un "non" de votre banquier.
Arrêtez de subir votre trésorerie.
Prenons 30 minutes pour analyser votre situation.
Votre situation financière mérite mieux que le pilotage à vue. En 30 minutes d’échange, nous pouvons identifier les 2 ou 3 leviers prioritaires pour améliorer votre trésorerie. C’est gratuit, sans engagement, et ça peut changer votre quotidien de dirigeant.
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