À la recherche du ticket perdu
Nous sommes en septembre... La liasse fiscale qui aurait dû tomber en mai dernier ne nous est toujours pas parvenue. C'est qu'il "manque des pièces" dans la comptabilité. Oh, pas grand chose, des pièces tellement petites qu'il y a souvent parmi elles des "facturettes". C'est qu'elles sont tellement faciles à égarer! Parfois même elles sont ressorties illisibles après trois semaines dans le portefeuille !
Bref, il faut les trouver. Que dis-je, les RE-trouver. Autrement dit faire un travail sans intérêt, un travail qui consomme inutilement notre temps, qui gâche notre énergie, qui obère notre créativité. La liste des "pièces manquantes" nous exaspère, et chaque année nous nous promettons "plus jamais ça"! Quand l'année suivante arrive...
Bien sûr on se cherche quelques excuses: ce sont les autres qui ne nous les ont pas envoyées, qui en ont fait trois quand une suffisait, voire ne les ont pas faites du tout (les fameuses "factures à recevoir"). Mais intérieurement, nous sentons bien que les choses pourraient changer.
Et les moyens et outils ne manquent pas. Ce qui nous manque souvent, c'est le temps de les mettre en oeuvre. Pourtant les principes sont simples. Chaque "pièce comptable" doit être enregistrée sur le champ et réconciliée avec l'opération bancaire correspondante. Oui c'est possible, et de plusieurs façons. Pour les factures de vente et d'achat, elles doivent "tomber" dans un grand réservoir où elles sont automatiquement reconnues par une application qui les enregistre et les associe au mouvement bancaire correspondant. Bien sûr que c'est possible aussi ! Pour les "facturettes" et autres pièces collectées en vie courante, le plus simple est encore de les photographier en temps réel, pour leur faire suivre ensuite le même chemin que les autres factures d'achat et de vente. Cela aussi c'est possible, et de plusieurs manières.
Cette année, allons nous investir le temps nécessaire pour automatiser notre remontée d'information. C'est une question de choix, qu'il faut faire en pensant à un autre temps, celui que nous gagnerons en fin d'année.



